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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 15:08

Suite de : la part d'ombre des Obédiences maçonniques 2

 

La mention des techniciens au sommet pyramidal dans le pacte synarchique doit être comprise comme une opération de séduction du patronat français opérée par les rédacteurs du pacte, ce pourquoi les polytechniciens du X-Crise ratissaient large - se reporter au début de l’article - organisait des réunions ouvertes aux non-polytechniciens, mais toujours « personnalités techniciennes ». L’expertise, par le biais du corporatisme, était appelée à remplacer le politique, jugé trop incompétent. L’appât est de taille, outre le pouvoir, ce sera le côté humaniste qui prendra les polytechniciens dans le sens du poil, une carotte idéaliste qui mettrait fin à des millénaires d’exploitation de l’homme par l’homme, comme le stipule le paragraphe 418 du pacte synarchique : Une démocratie économique n’est réelle que si elle satisfait synarchiquement aux conditions suivantes :

·         a) fonder l’économie sur la satisfaction des besoins de tous et non plus sur la recherche sordide du profit ;

·         b) supprimer en droit et rendre impossible en fait toute exploitation de l’homme par l’homme, de même que toute exploitation de l’homme par l’État ; 

·         c) faciliter l’accession à la propriété réelle de tous ceux qui la désirent, sous condition de gestion directe, soit sous forme personnelle, soit sous forme communautaire ;

·         d) aider à la disparition rapide de la condition prolétarienne considérée comme dégradante parce qu’esclavageante en tout état de cause ;

·         e) faire servir autant que possible au bien commun et au progrès social des privilèges de fait que constituent la richesse, même légitimement acquise, et le contrôle, même relatif, des moyens de produire. ».

Voilà comment il suffisait de présenter la synarchie d’empire, notamment aux polytechniciens, et encore aujourd’hui le discours fait mouche : « Comment pourrait-on qualifier cet « État ingénieur à la française » tel qu’il apparaît dans le projet d’X-Crise ? Opposé au libéralisme pur, c’est un État dont l’action dans la sphère économique doit

1.       se fonder sur des principes qui se veulent scientifiques, c’est-à-dire tirés des modèles de la physique maîtrisés par les Polytechniciens;

2.      être mue par des valeurs morales humanistes » (13).

Il n’en fallait pas moins à de nombreux analystes pour voir dans le pétainisme le tremplin idéal à imposer la droite capitaliste qui s’était déjà positionnée dans l’Allemagne d’avant-guerre : « Pour de nombreux auteurs, Georges Valois, Charles Dumas, Pierre Hervé, Roger Mennevée, plus près de nous, Ulmann et Azeau, et beaucoup d’autres, la synarchie n’est pas un sabotage de l’action de Pétain, au contraire, elle est l’explication du fait que Pétain ait pris le pouvoir au bénéfice d’une classe bourgeoise qui prend sa revanche sur le Front Populaire. C.a.d la Synarchie s’identifie à toute la période d’avant-guerre, et devient le synonyme des efforts de la droite capitaliste pour instaurer un fascisme à la française » (14). Restait à trouver le bouc émissaire sur le dos duquel on allait installer cette synarchie là.

Le martinisme mis en accusation, petit croche-pieds entre écoles d’initiés
Synarchie … Synarchie … Synarchie … d’empire, ou pas, peu importe, il fallait un coupable, tout le monde allait se rabattre sur Saint-Yves d’Alveydre et ses successeurs ! C’est lui qui avait inventé le mot ! Pourtant Saint-Yves était étranger à toute obédience maçonnique, tout mouvement mystique, et son association posthume au martinisme n’était que l’oeuvre de Papus qui allait réinventer le mouvement, sur lequel Guénon eut d’ailleurs des mots extrêmement sévères (1). L’action de Saint-Yves, concernant la synarchie, auprès des « souverains » de son époque, qui s’était d’ailleurs soldée par un retentissant échec, était officielle. Comme il le dit lui- même : « Je ne fais ni ne veut faire partie d’aucune société secrète ni d’aucune petite église que ce soit, car j’en crois le temps absolument passé, et la synarchie en elle-même est une oeuvre de plein soleil et d’intégralité cyclique » (2).

Le martinisme n’est pas une doctrine aisément identifiable, et ceux qui se lancèrent à la simplifier ne rencontrèrent que des déconvenues. Le martinisme est plutôt une sorte d’OVNI et correspond plus justement à une nébuleuse inconstante de courants très disparates, voire antagonistes, comme l’annonça le premier schisme dont il souffrit, la scission entre martininésisme et martinisme. Saint-Martin le reconnut lui même à la fin de sa vie, dans une lettre au Baron de Liebisdorf en 1796 : « Mr Pasqually avait la clef active de ce que notre cher Boehme expose dans ses théories, mais qu’il ne nous croyait pas en état de porter encore ces hautes vérités » (3). Le disciple renégat s’était en effet tourné vers la « clef de Boehme » que prétendait détenir Rodolphe de Salzmann, attaché à la mystique allemande, et en relation avec Eckarthausen et Lavater. Saint-Martin bouda copieusement les loges martinésistes depuis 1777, loges qui partirent à la dérive dans les décennies qui suivirent la mort de Pasqually pour finir par être absorbées par le Grand Orient en 1811, qui avait été jusque là le frère ennemi. Ainsi on peut dire, stricto sensu, que le martinisme n’existe pas : « Saint-Martin ne fonda jamais aucun ordre ; il n’eut jamais cette prétention, et le nom de martinistes désigne simplement ceux qui avaient adopté une manière de voir conforme à la sienne, tendant plutôt à s’affranchir du dogmatisme rituélique des loges et à le rejeter comme inutile » (4).

Le Grand Orient, que l’on a vu très impliqué dans l’émergence du synarchisme de Vichy, pouvait donc naturellement créer ce bouc émissaire naturel, d’une part parce que le martinisme, au sens originel, n’existait pas, et ensuite pour régler ses comptes avec le martinésisme qui avait osé le défier à la fin du XVIII° : « La propagande de Saint-Martin échoua près des loges de Paris et de Versailles, mais lorsqu’en 1778, ces loges eurent vu leurs frères de Lyon se tourner définitivement vers le rite templier allemand de la stricte observance, et le grand maître Willermoz prendre la succession du grand maître provincial Pierre d’Aumont, successeur de Jacques Molay, elles songèrent à fusionner avec les loges Philalèthes qui, depuis 1773, travaillaient d’après les données de Martinès et de Swedenborg, et dans les chapitres secrets desquels n’était admis aucun officier du Grand Orient » (5)

La manoeuvre de mise en accusation était encore plus facile depuis que le concept de Martinisme devint encore plus diffus, au début XX°, et depuis que celui-ci avait récupéré, par un malheureux concours de circonstances, le concept synarchique, qui n’est ni présent dans l’ouvre de Pasqually, ni dans celle de Saint-Martin. Willermoz, qui affirma à sa mort « qu’il n’existe plus de Rose-Croix,et que leur transmission s’est interrompue », et qui avait orienté le martinisme dans le rituel très chrétien du RER, y ayant adjoint quelques éléments mineurs des Elus-Coëns, n’était pas pour autant « un héritier de Martinès [...] qui était juif, et qui voulait restaurer le sacerdoce juif dans la maçonnerie intérieure, tout en étant foncièrement opposé au sacerdoce chrétien » (6). C’est Papus qui allait étoffer la nébuleuse en créant la composante que le Grand Orient allait, un demi-siècle plus tard, indirectement accuser. Après près d’un siècle de sommeil, l’ordre martiniste renaît de ses cendres par Papus, en publiant son premier manifeste en 1889, et rayonne jusqu’en Russie, avant de se disperser à nouveau trente ans plus tard, d’une part, vers une tendance plus maçonnique, avec Jean Bricaud, d’autre part plus papusienne, avec P.A. Chaboseau, et enfin plus Alveydrique, celle qui nous intéresse, créée en 1920 par Victor Blanchard, et nommée Ordre Martisniste Synarchique, deux ans avant la création du Mouvement Synarchique d’Empire, dont le créateur nous est inconnu. C’est ces deux ans de battement qui allaient tant faire souffrir le martinisme, tant ce terme devenait fourre-tout, et tant il se mariait bien avec l’oeuvre de Saint-Yves d’Alveydre que Papus avait arraché des limbes pour promouvoir aux premières loges.

C’est René Guénon qui mettra un terme à la polémique en 1949, dénonçant l’escroquerie grossière : « La Synarchie, selon ce dernier [Saint-Yves d'Alveydre], n’a assurément rien de commun avec ce qui a fait tant de bruit en ces dernières années et à quoi il semble bien que ses promoteurs aient donné le même nom, tout exprès pour créer certaines confusions, en quoi ils n’ont d’ailleurs que trop bien réussi, car les livres et les articles publiés à ce propos ont répandu dans le public toute sorte d’erreurs grossières sur Saint-Yves et sur son oeuvre« .(7) Le pauvre SaintYves, qui déjà n’avait pas trouvé écho en son temps, doit passer son temps à se retourner dans sa tombe.
Faut-il s’étendre sur les divergences structurelles entre la synarchie de Saint-Yves d’ Alveydre et le pacte synarchique révolutionnaire, qui n’ont, de commun, que l’appellation ? L’avis de Guénon sur ce point est très significatif. Dans une revue publiée par lui-même, « La Gnose » en 1911, où il publiait sous le pseudonyme de Palingénius, on peut lire : « le principe de l’institution des castes, sur laquelle repose toute société établie synarchiquement, est en accord avec les règles organiques et harmoniques de notre univers. La caste [au sens antique] est déterminée pour chaque individu par sa nature propre, c.a.d l’ensemble des qualités potentielles qu’il apporte en naissant, et qui passeront en acte dans le cours de son existence terrestre ». (8) La dynamique du PSR, si elle reprend l’idée de caste, passe avec légèreté d’une structure de castes érigées selon des prédispositions naturelles et innées à une structure de castes selon une division corporatiste sociale, selon le paragraphe 146 : « Les professions reconnues et organisées, seuls facteurs d’activité civique populaire, sont distribuées synarchiquement suivant leur principe basique et leur nature pour constituer :

·         L’Ordre économique,

·         l’Ordre politique,

·         l’Ordre culturel,

·         l’Ordre impérial »

Où se trouve la Démocratie ? Qu’est-il advenu notre Révolution puisque les Classes de l’Ancien Régime resurgissent sous d’autres appellations ?

Contrairement au PSR, la synarchie de Saint-Yves d’Alveydre est d’essence chrétienne, au sens initiatique, et cette notion lui est si fondamentale qu’il fait de la confession juive une obédience qui, s’il la voit subordonnée au christianisme, reste à ses yeux essentielle : « C’est ainsi que je leur démontre [aux juifs], appuyé sur l’histoire du monde et de la leur, que la Synarchie, le Gouvernement arbitral, trinitaire, tiré des profondeurs de l’initiation de Moïse et de Jésus, est la promesse même des Israélites, comme la nôtre, et le triomphe même d’Israël par la Chrétienté [...]

Je tiens à dire que je n’écris nullement pour ceux auxquels suffit la forme d’enseignement primaire qu’a revêtue le judéo-christianisme, grâce aux talmudistes et aux théologiens chrétiens [...] Mais Moïse comme Jésus nous a légué une promesse d’ordre social dont l’accomplissement prophétique vise nos temps [...] Ce qui importe, c’est que dans l’état social européen, dans cette universelle église laïque, non constituée encore, mais en avance de moralité et d’intellectualité sur ses directions politiques et sacerdotales, Israël, couvert par Jésus-Christ, son souverain pontife et le nôtre, est encore plus chez lui que chez nous, en Europe même, et cela de part les droits les plus sacrés. Il importe donc au premier chef, que le christianise s’accomplisse socialement, de haut en bas, par la reconnaissance des trois grands ordres sociaux institués par Moïse, par la synarchie ». (9) Il faudra être maître funambule pour réconcilier cette vision avec la technocratie du Pacte Synarchique Révolutionnaire qui, il faut bien le reconnaître, se situe à des années-lumière.

Le martinisme, quelle que soit la variante à laquelle on se réfère, n’a jamais rien eu à voir, de près ou de loin, avec tout ce panier de crabes de Vichy. Le martinisme fut victime de la malheureuse appellation de Victor Blanchard, l’ordre martiniste synarchique, qui, comble de tout, fut créé 2 ans avant le Mouvement Synarchique Révolutionnaire. Toutes les analyses, qui font remonter la Synarchie, au sens du MSR, à Blanchard, Papus, Saint-Martin ou Martinès de Pasqually se sont laissé piéger par la surface sémantique et n’ont probablement pas eu la moindre connaissance des doctrines correspondantes. Cette idée machiavélique, de reprendre le mot Synarchie dans le Pacte Synarchique Révolutionnaire, est plutôt à mettre sur le compte du Grand Orient britannique, qui tirait à l’époque toutes les ficelles par l’intermédiaire de Worms, et bien que cela soit particulièrement difficile à démontrer, l’association coule de source.

Responsabilités maçonniques majeures.

Le Pacte Synarchique Révolutionnaire, associé au projet polytechnicien X-Crise, jeta les principes de la mondialisation, en entendant promouvoir la Société Des Nations, créée 3 ans avant le Mouvement Synarchique d’Empire, et en définissant, par le biais des paragraphes 592 et 593, « Les cinq fédérations impériales du monde actuel, déjà formées ou en formation, comme base d’une Société Universelle des Nations » (1). Les bases de la mondialisation sont posées, et c’est, encore une fois, le Grand Orient que l’on retrouve en coulisses, par l’intermédiaire de Léon Bourgeois, premier Président de la Société des Nations , et récompensé par le prix Nobel de la paix, l’année suivante (où l’on voit que l’escroquerie du prix Nobel de la paix, criarde avec Obama, ne date pas d’hier). La SDN, ébauche de l’ONU, fut soutenue par Elihu Root (lui aussi prix Nobel de la paix), qui fut, de 1919 à 1921 le principal artisan de la fondation du CFR, dont on a vu le rôle actif dans ses collusions avec le régime nazi (John Foster Dulles, secrétaire d’état en 1953, Paul Walburg, artisan de la FED, Averell Harriman, à l’origine de la dynastie Bush, dont la Union Banking fut fermée - seulement en 1951 !- en tant qu’organisation nazie), et dont on a vu les protagonistes n’être même pas inquiétés par Nuremberg et plutôt promus à un brillant avenir.

S’est-on imaginé que le X-Crise n’est plus qu’une vieille relique historique ? Qu’on se détrompe, nos amis polytechniciens ont fait en 2005 de ce prototype une version revue et améliorée, rebaptisée X-Sursaut. Si l’analyse de X-Sursaut semble parfaitement louable – dénoncer l’incompétence de l’Etat – son objectif n’en demeure pas moins la mise en place d’un système décisionnaire fondé sur une technocratie (gérée par les polytechniciens eux-mêmes), et, qui plus est, d’une technocratie foncièrement libérale dont les règles seraient assimilables à la gestion d’une entreprise privée : « On retrouve là quelques éléments caractéristiques de l’approche à X-Crise. La conférence de Yann Duchesne (X77) s’appuie sur son ouvrage, France S.A., paru en 2002. L’idée de l’ex-directeur du cabinet de consultants McKinsey consiste à appliquer à la France le regard et les méthodes de management d’un dirigeant d’entreprise. Le diagnostic sur l’état de la France est conforme à celui annoncé par Lévy-Lambert dans la profession de foi d’X-Sursaut [...] « Comme première explication,

on peut incriminer des sur-réglementations sectorielles et une charge financière de l’État étouffante » [...] Pour réagir, il faut engager quatre grands chantiers, selon Duchesne, qui tous tournent autour d’une vision libérale de l’économie. Le premier est une véritable révolution culturelle, selon l’auteur, puisque « l’État doit être géré comme une entreprise privée, ce qui conduit à l’externalisation de nombreuses activités. L’évaluation des agents publics heurte une culture imprégnée depuis des décennies » [......] » (2). Cette démence du «tout-capitaliste» ferait bien d’écouter le sage Paul Jorion, qui dit à raison « L’état-providence est ce qui permet de rendre supportable le capitalisme », et qu’elle écoute son superbe historique des révolutions, liées à la divergence des 2 concepts (3). Certes l’état-providence est d’une telle incompétence qu’il est à refonder, mais de là à mettre le seul profit en maître d’oeuvre …

Une « révolution culturelle », Mr Duchesne n’aurait pas pu mieux choisir sa formule, n’est-on pas exactement dans l’esprit de X-Crise, dans la Synarchie d’Empire, colportée précisément par le Mouvement Synarchique Révolutionnaire, qui 70 ans plus tard, tente une nouvelle percée en ayant été soigneusement rebaptisé X-Sursaut, et dépouillé de toute connotation synarchiste ? On n’éveille pas l’attention, on évite soigneusement le mot Synarchie. Sauf qu’à la différence de la collaboration entre les polytechniciens de l’époque et le gouvernement de l’époque, la collaboration actuelle, ou, pour mieux dire, l’asservissement temporaire des polytechniciens aux politiques, caresse l’idée d’une privatisation générale des administrations, selon le modèle américain, privatisation qui matérialiserait ce vieux rêve de Synarchie d’Empire où ils se tailleraient la part du lion. La vassalisation de notre président français, Mr Sarkozy, aux Etats-Unis, qui en vénère le modèle, engage d’ailleurs déjà en ce sens. On pourrait dire que le projet de Synarchie actuel est bien plus avancé que son prototype de Vichy. A cet égard, on comprendra mieux la position d’un Attali, farouche partisan du traité de Lisbonne, imposé de manière dictatoriale, traité dont on sait qu’il est la charpente d’une dictature politique bien plus globale … Préfiguration d’une future société technicienne. Ou la position d’un Jancovici qui nous explique, du haut de sa technicité, tout comme Attali, que nous sommes tous coupables de réchauffer la planète et que le salut du citoyen réside dans l’acquittement d’une taxe Energie … Le propos ici n’étant pas de dénigrer le corps des polytechniciens, dont les compétences sont hors de doute, mais de regretter amèrement que tant de capacités soient mises au service d’une politique à orientation dictatoriale, comme le fait Attali, trahi par son admiration de Delors, depuis Mitterrand, et, bien pire, que le dessein dudit corps réside dans la mise en place d’une dictature privatisée, basé sur un terrorisme du rendement.

Les rapprochements entre les polytechniciens et la franc-maçonnerie ne sont un secret pour personne, -  cf la réflexion du 1er Ministre Raffarin en début d’étude -  une tradition qui date de l’empire, et qui commença par Gaspard Monge, fondateur de l’école polytechnique, et initié à la loge « L’Union Parfaite du Corps Royal du Génie ». Plus récemment, on trouve par exemple :

·         Christian Pinon, « soutenu par les réseaux maçonniques »,

·         Guy Worms, ancien collaborateur de Bérégovoy, auteur du fameux « rapport Worms »

dénonçant les magouilles de ses frères du Grand Orient, excédé par les pratiques du milieu. Des appartenances au milieu maçon très souvent ignorées d’ailleurs, secret fraternel oblige, et extensibles à l’ensemble des grandes écoles françaises, ces réputés corps d’élite. Une opacité maçonnique qui est telle, notamment au Grand Orient, que les Frères eux-mêmes la dénoncent, comme Thierry Primey, Hughes Forestier qui publie « Frères à abattre », des maçons intègres, on en trouve, comme Worms, qui, en ayant déposé une plainte maçonnique contre le trésorier, se virent infliger une  «Suspension à titre conservatoire » (4), Worms, un autre maçon intègre. Le propos n’étant pas ici de faire le procès des systèmes de croyances propres à la maçonnerie, ni de lui reprocher de faire main basse sur les élites françaises, mais de dénoncer sa participation active depuis plusieurs décennies à la faillite de la France tout en s’engraissant démesurément au passage.

  Suite dans : la part d'ombre des Obédiences maçonniques 4

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