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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 13:06

 

 

Du Front Populaire au Front National : la position du Franc-maçon du GODF.

 

 

Dans la mythologie de la Gauche française, c'est en réaction à la journée d'émeutes menées par les ligues (Action française, Jeunesses patriotes, etc.) le 6 février 1934 que les partis de gauche décident de s'unir contre « le danger fasciste » et les tentatives de l'extrême droite pour établir en France un régime dictatorial équivalent à l'Italie fasciste.

 

En fait, si socialistes et communistes sont authentiquement convaincus qu'ils viennent de connaître une tentative de coup d'État concerté en vue d'établir un régime autoritaire, ils réagissent d'abord en ordre dispersé. À la fois concurrents et adversaires depuis la scission survenue lors du Congrès de Tours de la SFIO (1920), qui a vu la formation de la SFIC qui deviendra plus tard le PCF, les deux partis ouvriers peinent à renouer le dialogue. Pour les communistes, qui suivent scrupuleusement les instructions de la Troisième Internationale, le capitalisme est entré dans sa « troisième phase » : il va bientôt connaître une période de crise qui le poussera à agresser l'URSS. Lorsque ce conflit, qu'ils pensent inévitable, surviendra, les communistes auront pour tâche de lutter énergiquement contre la bourgeoisie, quel que soit le bord politique du membre du parti communiste (de ce point de vue, les radicaux ou les républicains-socialistes sont assimilés à la droite et taxés de fascistes). Fondamentalement révolutionnaire, le PCF considère même que le combat doit s'étendre à la SFIO, coupable de contribuer à faire avorter la Révolution en prônant des politiques réformistes.

 

Pourtant, ce 6 février déclenchera une dynamique qui l'emportera peu à peu sur les querelles d'appareil. Au lendemain de cette journée, plusieurs comités antifascistes se forment, comprenant des socialistes, des radicaux et des représentants de divers groupes de gauche, mais jamais de communistes. Les clivages idéologiques persistent.

 

Le 9 février, le PCF et la CGTU organisent un grand rassemblement place de la République, contre le fascisme et les ambiguïtés du gouvernement. De son côté, la SFIO préfère relayer par une manifestation l'appel de la CGT à la grève générale pour le 12 février. Le PCF décide de se joindre à la manifestation, espérant toujours attirer à lui les militants socialistes en plaçant des orateurs tout le long du cortège. C'est pourtant l'inverse qui se produit : « les militants communistes se joignent au cortège socialiste, abandonnant estrades et orateurs communistes, et c'est aux cris de « Unité ! Unité ! » que les militants des deux partis défilent de concert ».

 

Ce sont donc les militants ordinaires, contre la volonté des états-majors hormis Jacques Doriot (d’abord responsable communiste avant de devenir fasciste et combattre sous l’uniforme nazi en URSS), qui font du 12 février 1934 une manifestation unitaire, et préparent ainsi les esprits à l'idée du Rassemblement populaire. Épisode symptomatique d'une union antifasciste bien plus précoce à la base qu'à la tête de deux partis dont les dirigeants se haïssent.

 

Pourtant :

Les mesures préconisées par le Front populaire en matière économique sont plus conséquentes, bien que tout autant marquées du sceau du compromis. En dehors de la volonté de réformer la Banque de France (…) ce « mur d'argent » qui avait brisé en 1925 le premier gouvernement du Cartel des Gauches, « il s'agit, à l'instar de Roosevelt aux États-Unis, de conduire, comme on le dira plus tard, une politique de relance par la consommation, dont on espère la reprise de la production, la réduction de la thésaurisation et le retour de la croissance » :  réduction de la semaine de travail sans réduction du salaire hebdomadaire, plan de grand travaux d'utilité publique, création d'un « fonds national de chômage » et d'un régime de retraite pour les vieux travailleurs. À cela s'ajoute en matière agricole la mise en place d'un Office national des céréales destiné à régulariser le marché et lutter contre les spéculateurs.

 

Ainsi, le 7 juin 1936, les accords de Matignon furent signés par la CGT et le patronat, à l'initiative du gouvernement. Ces accords mettaient en place, entre autres, le droit syndical et prévoyaient une hausse des salaires de 7 à 15 % selon les branches, soit environ 12% de moyenne sur toute la France. Quelques jours plus tard, bien que ces mesures ne figurent pas dans le programme du Front Populaire, par deux lois votées par le Parlement, les premiers congés payés (2 semaines) furent instaurés, et la semaine de travail passa de 48 à 40 heures. Pour les ouvriers et employés partant en vacances. Léo Lagrange créa des billets de train avec 40 % de réduction. Le 29 juillet, fut votée la retraite des mineurs et, le 28 août, une loi sur les allocations chômage. Une politique de nationalisation fut mise sur pied, dans l'industrie aéronautique, d'armement (7 août), puis dans les chemins de fer (naissance de la SNCF en 1938). La Banque de France ne fut pas nationalisée, mais la tutelle de l'État s'accrut et le droit de vote s'étendit à tous les actionnaires. Le 28 août, fut adopté un budget de 20 milliards de francs pour de grands travaux.

 

Un Office national interprofessionnel du blé (actuel Office national interprofessionnel des grandes cultures) eut pour charge de soutenir les prix payés aux agriculteurs, très durement touchés par la crise. Georges Monnet, ministre de l'Agriculture, ne réussit pas à faire adopter la création d'autres offices pour les autres productions, devant les réticences du Sénat, mais l'Onib servit de modèle aux structures créées après la Libération, voire à celles mises en place par la Politique agricole commune (PAC). La politique d'électrification des communes rurales, très énergique dans les années 1920 sous Henri Queuille fut reprise.

 

A droite, Charles Maurras, fondateur de l’Action Française, soutient les régimes fascistes : Franco, Mussolini, et bien sûr le Nazisme – Hitler - et donc le Régime de Vichy. La droite se caractérise par une réaction violente envers les Protestants, les Juifs, les Francs-maçons, les « métèques », qui pour la droite représentent les étrangers de l’intérieur.

 

Jean Marie Le Pen est l’héritier naturel de Charles Maurras. Il crée le Front National en octobre 1972. Pierre Bousquet – Ancien Rotterfüher de la Division SS Charlemagne – sera pendant 9 ans le Trésorier du FN.

 

Grace à Mitterrand qui modifie le scrutin en 1986, 35 députés « FN » entrent à l’Assemblée Nationale. La fille de JM Le Pen, Marine, est avocate. De 1992 à 1998, elle défend en particulier les comparutions immédiates des étrangers en situation irrégulière avant d’entrer au service juridique du FN.

 

Le 20 avril 2003, sur LCI elle affirme : "il faut faire immerger un islam français..." ce qui n'est pas crié au FN n'est pas ce qui est chuchoté au PS mais organisé, surtout dans la région Nord -

 

Aux élections législatives de juin 2007, elle a le soutien inconditionnel de l’élu local Socialiste Daniel Janssens qui fut, pendant 17 ans, secrétaire de la section locale du Parti socialiste. Le programme du FN axe ses priorités sur la limitation de l’immigration. D’ailleurs Michel Rocard n’a-t-il pas dit en septembre 2006 : « LA FRANCE ne peut accueillir toute la misère du monde ! ». Aujourd’hui le Front National cherche à apparaître comme l’aile la plus radicale du conservatisme. Mais, d’autre part, n'hésite pas à faire cause commune avec la Gauche en adoptant une posture "socialisante"   Comme, déjà, au temps de Jean Jaurès.

 

François Mitterrand est en 1934 militant de la Droite nationaliste et participe aux manifestations contre l’invasion « métèque » et fréquente activement les membres de la « Cagoule » organisation de l’Action Française, antisémite.

 

En 1943, il est décoré de l'ordre de la Francisque à Vichy par le Maréchal Pétain : "Je fais don de ma personne au maréchal Pétain comme il a fait don de la sienne à  la France. Je m’engage à servir ses disciplines et à rester fidèle à sa personne et à son œuvre dira-t-il lors de la décoration.  

1946 il est élu au siège de Député avec un programme anti-communiste. Le Congrès de Tours de (1920) a laissé des traces.

 

1954, Ministre de l’Intérieur, il est opposé à l’indépendance de l’Algérie.

 Le 12 novembre, il s’écrie à la Tribune de l’Assemblée Nationale : "l'Algérie est la France ! Et ces département, ceux de la République !"

 

Et, devenu Président en 1981, dira " que  les étrangers sont chez eux, chez nous".

 

La 1ère Secrétaire du Parti Socialiste Français poursuit l’œuvre engagé à cette époque.

 

1959 Il est impliqué dans l’attentat de l’Observatoire – Manipulation ? Certains le pensent.

 

1962 Lors du procès du Général Salan - il est également le chef de

l' Organisation armée secréte (OAS) qui lutte pour le maintien du statu quo de l' Algérie française -, il viendra soutenir son avocat, M° Jean Louis Tixier Vignancourt – militant d’organisation d’Extrême droite dont les « Camelots »  et membre du Gouvernement de Vichy, tous deux amis de François Mitterrand.

 

1965, Il reçoit l’appui de l’Extrême droite lors des élections présidentielles.

Début 1982, l’INSEE comptabilisait 1 454 634 étrangers d’origine maghrébine, non comptabilisés ceux ayant la nationalité française, notamment par le Droit au sol. Depuis la loi du 28 octobre 1982, l’immigré peut être éligible au Comité d’Entreprise ou comme représentant syndical dans son entreprise sans obligation de comprendre le français.

Le 1er décembre 1982, ils peuvent être électeurs et éligibles au Conseil

 

d’Administration de la Sécurité Sociale, même s’ils ignorent la langue

 

française, et électeur au conseil des prud’hommes.

 

1984 On constate une forte poussée de l’Extrême droite dans le paysage politique français.

Quelques personnalités qui ont entourés le Président Mitterrand,

1er Président de la République, élu avec l’étiquette « Socialiste ».

 

 

Jean Pierre Bloch, Résistant, Membre de la LICRA puis Président de celle-ci. Initié au DH en 1929, rejoint le GODF en 1932, socialiste convaincu.  1940, prisonnier de guerre et Evadé. Arrive à Londres près du Gal de Gaulle en 1942.

Il contribue au rétablissement du Décret Crémieux de 1871, qui permet aux ressortissants juifs d’Algérie d’avoir la citoyenneté française. Il demande que Mitterrand soit expulsé manu militari de la Respectable Loge « Abbé Grégoire » du GODF où il devait plancher… (Fondé par un juif, ancien communiste et rédacteur à l’Humanité)

 

René Bousquet : radical, Initié Franc-maçon en 1941, organise la triste Rafle du Vélodrome d’Hiver : 12.884 juifs seront arrêtés, avec l’aide de louis Darquier de Pellevoux. Celui-ci préféra s’installer en Espagne Franquiste. En 1943, Bousquet sentant le vent tourner, fait appel à d’anciens « amis - (qui ?) » dans la Résistance et sauve Mitterrand d’une interpellation.  En 1986, Mitterrand intervient dans une procédure judiciaire à l’encontre de son ami Bousquet. Cependant, en 1989, plainte est déposée pour crime contre l’Humanité à l’encontre de Bousquet. Il sera inculpé en 1991. Un brave « innocent », écrivain raté, l’assassine en 1993. Celui-ci rendit un grand service. A qui ?

 

François de Goussouvre : Avant-guerre proche des milieux de l'Action française (il a, jeune étudiant, rencontré Charles Maurras et milité au Parti du nationalisme intégral), il sera d’ailleurs pris en main par Joseph Darnand. Il se lie d'amitié avec François Mitterrand. En 1965, aux côtés de Charles Hernu et d'André Soulier, avocat et élu lyonnais, il fait partie du « triumvirat » de direction de la Fédération de la Gauche Démocrate et Socialiste que préside François Mitterrand. Ce dernier le charge, entre autres, de participer aux négociations avec le Parti communiste. Il sera un de ses financiers. Il sera aussi le parrain de la fille cachée du Président Mazarine Pingeot. Il occupera un bureau au Palais de l’Elysée où il se donnera la mort (?) en 1994.

 

Pierre Bérégovoy : homme qui fut diplômé à « l’Ecole de la vie », autodidacte. Socialiste convaincu, il gravit les échelons de l’Allée du Pouvoir pour devenir le Ministre des finances, puis 1er Ministre. Mais voilà, le

 

chantre de l’économie de marché sous Michel Rocard et de l’anti-corruption est pris dans le nœud coulant des « affaires » de son ami Roger Patrice Pelat et contraint de se suicider en 1993.

 

Roger Patrice Pelat, Initié Franc-maçon, richissime homme d'affaires, cet ami intime du président est inculpé le 16 février 1989 de recel de délit d'initié dans l’affaire Péchiney -Triangle. En novembre 1988, la société nationalisée française Pechiney annonce une OPA sur ce titre sur la société américaine Triangle, côtée à New York. Pechiney était particulièrement intéressée par la filiale de Triangle, American National Can (ANC), spécialiste de l’emballage. Pechiney est alors une société nationalisée. Des hommes de l’appareil d’État ayant été mis au courant de l’opération, certains d'entre eux en profitent pour commettre alors un délit d'initié. Mais très vite les autorités boursières américaines en avertissent la Commission des opérations de Bourse française. Une procédure judiciaire est alors mise en route et neuf acteurs sont inculpés, parmi lesquels :

·  Alain Boublil, ancien directeur de cabinet de Pierre Bérégovoy au Ministère des Finances

· Roger-Patrice Pelat, homme d'affaires français, un proche du Président de la République François Mitterrand

·  Max Théret,  financier du Parti Socialiste.

 

Pierre Bérégovoy, aurait bénéficié d'un prêt d'un million de francs sans intérêts, passé devant Notaire, pour l'achat d'un appartement de cent mètres carrés dans le XVIe arrondissement. Le corps de Pelat est retrouvé

 

 sans vie chez lui le 7 mars 1989, soit moins d'un mois après son inculpation. Amené à l' Hôpital américain de Paris par des fonctionnaires de police en civil, il est déclaré mort d'une "crise cardiaque" sans qu'aucun médecin n'ait pu approcher le corps avant crémation expéditive.  En février 1993, "Le Canard enchaîné" révèle l'existence de ce prêt. Pierre Bérégovoy est devenu Premier ministre.

 

Charles Hernu : bien que fils d’un Gendarme Franc-Maçon - sous le Régime de Vichy, il rejoint les Chantiers de Jeunesse puis est délégué départemental à l'Information sociale du gouvernement de Vichy dite « Propagande pétainiste ouvrière » (PPO). Cet engagement lui vaudra deux mois de prison à Grenoble pendant l' épuration (il sera relativement épargné grâce à des relations maçonniques de son père dans la résistance). Hernu niera plus tard ces activités, s'attribuant même un passé de résistant, et se fera initié au GODF après la Guerre. Fervent partisan du nucléaire, il prêchera, contre vent et marée, pour possession de la bombe nucléaire par la France. Il servira de « fusible » lors de L'Affaire du Rainbow Warrior  et mourra d’une crise cardiaque à 67 ans. Un membre de la famille de Ségolène Royale est compromis dans cette affaire. 

 

Les Héritiers du mitterrandisme.

 

Martine Aubry : qui se signale par ses engagements politiques : loi des 35 h controversée - 1998-2000 - la mise en place du CUM –-.  Les trente-cinq heures n’auraient pas été aberrantes dans un ensemble européen protégé ; elles devenaient un boulet dans l’univers néolibéral imposé par Bruxelles. C’est le paradoxe amusant de toute cette affaire : l’Europe du père a plombé la grande réforme de la fille.

 

C’est en 2009 que la Présidente du Parti Socialiste se révèle la vraie héritière du mitterrandisme. Le quotidien La Voix du Nord avait annoncé en février 2009 la participation de représentants israéliens venus de Haïfa, ville jumelée à Lille à l’ouverture d’Euratechnologies dans cette ville fin mars. Haïfa, ville d’excellence en sciences et qui compte d’ores et déjà deux Prix Nobel de chimie. Ville où une recherche capitale pour l’humanité est conduite dans une multitude de start-ups ou dans le prestigieux Technion. Levée de boucliers chez les anti-israéliens locaux qui se sont émus de cette présence pourtant prestigieuse à Lille. Sollicitée, le maire de Lille, Martine Aubry a assuré que les Israèliens n'étaient pas conviés. Le site anti-israélien Europalestine s’est fait un plaisir de diffuser copie des mails « rassurants » qu’elle a envoyé dans ce sens. C’est aussi en janvier 2009 qu’ont eu lieu, à Nice et ailleurs, les manifestations des casseurs anti-Israéliens par les pro-palestiniens.

 

Ségolène Royal : ancienne conseillère du président François Mitterrand, députée des Deux-Sèvres, ministre des gouvernements Pierre Bérégovoy et Lionel Jospin, elle est actuellement présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes et vice-présidente de l' Internationale socialiste. Anne-Chritine Royal, sa cousine germaine, est membre du comité central du Front National. En 1988, elle demande à François Mitterrand, le jour de son investiture pour son second septennat, s'il peut l'aider à s'implanter dans une circonscription en vue des prochaines élections législatives. Elle est ainsi « parachutée » dans les Deux-Sèvres, en remplacement de Jean-Paul Jean, la veille de la clôture des candidatures, dans une circonscription que la gauche a peu de chance de gagner. Après une campagne vigoureuse, "

 

expliquant aux paysans qu'elle allait leur donner des cours d'anglais dans les villages pour qu'ils puissent  exporter leur chabichou", elle est élue députée de la 2e circonscription, celle de Saint-Maixent-l'Ecole au second tour avec un score de 50,57 %. Elle signe par ailleurs l'« Appel du 14 février 2008 » pour une vigilance républicaine lancé par l'hebdomadaire "Marianne". En 2010, la candidate de la gauche aux présidentielles de 2007 précise sa vision de l'état moral de la France : "L'effondrement des valeurs morales et la corruption des moeurs politiques portent atteinte aux intérêts du pays" 

  

Le Grand Orient de France (GODF) obédience maçonnique dite libérale, ou adogmatique, car elle a pour principe la liberté absolue de conscience et n'impose donc pas de croyance notamment religieuse à ses membres. Le Grand Orient de France est né en 1773 d'une profonde transformation de la Grande Loge De France de l'époque, fondée le 24 juin 1738.

 

Pendant la Seconde Guerre mondiale, des Francs-maçons du Grand Orient de France se sont engagés dans la Résistance, en particulier dans le réseau Patriam Recuperare et dans divers mouvements. Dans le même temps, le régime de Vichy persécutait sévèrement les Francs-maçons. À la Libération, le GODF comptait moins de 7 000 membres. Ils étaient 30 000 en 1939. Depuis quelques années, les effectifs du Grand Orient de France ont beaucoup progressé : ses membres sont passés de 30 000 ( 1990) à approximativement 50 000 (2010) pour environ 1 130 loges. Non rancunière, elle apporte un soutien sans faille au mitterrandisme et au Front de Gauche.

 

C’est vraisemblablement pour rendre hommage aux Frères disparus sous l’Occupation d’une part et d’autre part au Parti Socialiste ressuscité par son 1er Président socialiste Mitterrand  que le Convent du GODF de 2010 aura lieu à Vichy et fêter la signature du le 70° anniversaire de l’armistice par le Gouvernement de Pétain ?

 

Le 24 mai 2008, la Loge "Combat" présidée par le fils d'un ancien Grand Maître, fut l'une des cinq Loges du GODF à rompre la Tradition et à initier des femmes.

 

Le 8 avril 2010, la Chambre Suprême de Justice Maçonnique, se prononçant sur une plainte en exclusion déposée par le Grand Maître Pierre Lambicchi contre les 5 Loges initiatrices, a jugé que rien ne s'oppose dans la présente formulation de la Constitution et du Règlement général du Grand Orient de France à l'initiation des femmes et à l'affiliation des sœurs. Les 6 Soeurs initiées en mai-juin 2008 sont donc reconnues comme membres du GODF. Or, la majorité des Frères représentés par leur Loges ont voté NON à la mixité lors des deux précédents Convents. Rappel : Convent 2008 ; sur 5 questions posées sur la mixité, 3 refus. Convent 2009, 56% des FF votent CONTRE l’Initiation des Sœurs et 58% votent contre l’affiliation. Mais….. le Conseil de l'Ordre n’en n’a cure. Cette décision a été confirmée en appel le 10 juin 2010, tant sur le fond que sur la forme. Elle confirme notamment un principe fondamental : la souveraineté des loges à refuser ou admettre les femmes et à conférer l'initiation. Il appartiendra éventuellement au Convent de 2010 de trancher cette récurrente question en amendant explicitement la Constitution et le Règlement général en faveur de la masculinité stricte, ou non. Toutefois, une telle modification ne pourrait avoir de portée rétroactive. Le Grand-Maître et le Conseil de l'Ordre du GODF avaient fait appel de cette décision en demandant à la CSJM de statuer en formation plénière (à l'image d'une Cour d'Appel). La CSJM vient de rendre son verdict : Elle confirme son arrêt du 9 avril dernier et permet donc l'initiation des femmes au GODF. Les conséquences en sont donc les suivantes :

  - Les 6 initiations de femmes réalisées en 2008 sont validées. Les 6 femmes deviennent membres à part entière du GODF.

- Les Loges du GODF qui souhaitent peuvent initier des femmes. Ce, au mépris du refus des deux précédents Convents.  Qu’importe, les Convents du GODF ont avalé tant de couleuvres et en avalera certainement d’autres…

 

Politiquement, historiquement proche du parti radical puis de la gauche parlementaire, le Grand Orient attire une majorité de membres de sensibilité socialiste, tous courants confondus et ayant une prédominance de l’idéologie mitterrandiste.

 

Il y a beaucoup d’ambiguïté : Entre les tenants du Front Populaire et le nouveau courant représenté par la 1ère Secrétaire du Parti socialiste. Pour l’instant, les Frères ont trouvé un consensus excepté sur la mixité et le courant pro-Islamiste qui commence à poindre dans les Ateliers. Des bruits courent que certains n’hésitent plus à voter pour le Front national – comme leur maître à penser ? Après le prochain Convent, peu de Frères partiront car peu en auront le courage : ce n’est pas la signification de l’initiation qu’ils sont venus chercher au GODF, mais la concrétisation de leur besoin d’appartenance dans un cercle pseudo-philosophique où ils espèrent briller un peu…

 

Ecoutons Robert Badinter. 

   

Le 20 novembre 2008 Robert Badinter  - sénateur des Hauts de Seine, ancien Garde des Sceaux et ministre de la justice, et ancien Président du Conseil Constitutionnel - donnait une conférence devant la Commission des Droits de l’Homme d’une Obédience Maçonnique.

 

Il retraçait l’historique qui remonte à la Révolution Française par la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789. La Déclaration figure encore à l’entête de la Constitution de la V° République. Le premier texte fut voté le 26 aout 1789, et promulgué par le Roi le 3 novembre de la même année. Il condamne les principes, les Institutions, les pratiques de l’Ancien Régime. Les notions de respect de la liberté individuelle, le droit de résistance à l’oppression et de souveraineté affirmée du peuple apparaissent.

 

Le 10 décembre 1948, pour ne plus laisser se reproduire les atrocités comme celles de la Seconde guerre mondiale, la communauté internationale s’accorde sur la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Dès le 6 janvier 1941, le Président des Etats-Unis, dans son discours sur l’Etat de l’Union met en exergue la liberté d’expression, la liberté de religion, la liberté de vivre à l’abri du besoin et la liberté de vivre à l’abri de la peur, s’appuyant sur le texte Révolutionnaire.

 

En 1948, l’ONU ne savait pas si l’URSS signerait cette Déclaration Universelle parce qu’elle différait de la Constitution soviétique de 1936. Il y a eu pendant un certain nombre d’années, nombre de pays qui considéraient cette Déclaration Universelle issue des Lumières comme un instrument au service des intérêts du Capitalisme international et de la bourgeoisie. Il fallu attendre la réunification allemande pour, qu’enfin, cette Déclaration Universelle prenne son envol, quoique…

 

Actuellement l’actuel Conseil des Droits de l’homme, sur 47 membres, 12 Etats appartiennent à l’Organisation de la Conférence Islamique.

 

Pour nous, Maçons, notre pensée est le fruit du Siècle des Lumières, l’affirmation selon laquelle « Tous les hommes naissent libres et égaux » est une position de principe. Une institution comme l’Eglise catholique, jusqu’en 1935 s’est opposée à l’idéologie des droits de l’homme. Une déclaration des évêques, avant le Front Populaire, sans équivoque, disait : « ce qu’il importait comme philosophie, expliquant les rapports entre les êtres humains, c’est la vérité révélée et non les droits de l’homme. »

 

Regardons maintenant la position des pays islamistes. On trouve toute une série de textes qui sont aussi  clairs s’agissant de la position prise par ces pays, en parlant du principe de Révélation. Il y a la Charte arabe des droits de l’homme, adoptée au sein de la Ligue des Etats arabes en 2004, entrée en vigueur en mars 2008 et dans laquelle il est dit clairement que le dernier mot, la loi suprême est la Charia. Ce texte assimile, pour que tout soit clair, le sionisme au racisme. Je cite : l’article 2, alinéa C dispose : « toutes les formes de racisme, le sionisme (..) constituent une entrave à la dignité de l'homme".

 

Il est une série de communiqués de l’Organisation de la Conférence Islamique qui expliquent quelle est la position de ses membres et qui n’acceptent en rien la vision de l’Occident. Le communiqué de la 30° session de la Conférence islamique réunie à Téhéran le 30 mai 2003 indique : « La Conférence fait état de sa profonde préoccupation de l’amalgame aujourd’hui poursuivi, fait de manière réplétive et erronée entre l’islam et la violation des droits de l’homme. » La Conférence rappelle à cet égard un principe : « le droit de chaque Etat à préserver sa spécificité religieuse, sociale et culturelle qui constitue un patrimoine pouvant enrichir les concepts universels communs des droits de l’homme….. Elle dénonce en particulier, la décision de l'Union Européenne concernant la condamnation de la peine de la lapidation qui est appliqué dans certains Etats membres en vertu de la Charia" . Je cite le dernier texte de la Conférence islamique tenue à Dakar le 14 mars 2008 : « Elle exprime sa vive préoccupation à l’égard des tentatives d’exploiter la question des droits de l’homme pour discréditer les règles et les pincipes de la Charia islamique. 

  

Sur le Web circulent des scènes de lapidation de jeunes femmes, prises par des portables. 

 

Sur le vote du voile intégral, il est logique dans la continuité du mitterrandisme, que le PS se soit abstenu lors du vote de l’interdiction du port du voile intégral en France.

 

Citation d'un élu de la République qui a  osé le dire :

 

 "Je suis fier d'être le président d'une grande région musulmane" 

 

 

Michel VAUZELLE, président PS de la région PACA, le 30 Avril, lors d'un discours à ISTRES

Source: Valeurs actuelles N°3833 du 13 au 18 Mai 2010.

 

En  1981, la France était le 35° Etat abolitionniste de la peine de mort dans le monde. Aujourd’hui, sur 192 Etats – que comptent les Nations Unies-  137 Etats ont aboli la peine de mort. Le nombre des exécutions a diminué partout sauf, hélas, dans les pays islamistes. Dans certains dont l’Iran il a était multiplié par 3 en ce qui concerne les femmes et maintenant les mineurs.

 

Connaissez-vous Al-Azhar ? 

 

Créée au Caire au X° Siècle, la mosquée est devenue une université. Elle comprend 7.500 instituts d’enseignement primaire et secondaire (1,5 million d’élèves) et 60 facultés religieuses et laïques (500 000 étudiants) qui dépendent d’elle.

Le 3octobre 2009 le grand Iman Mohammed Sayyed Tantaoui visite l’une des écoles de filles. Dans une des classes, une fillette de 12 ans dissimule son visage derrière un voile, un « niquab ». Colère "Qu'elle se dévoile immédiatement dit-il. » Le port du niquab est interdit à Al-Azhar. Le voile tient de la tradition et n’est pas une obligation religieuse affirme l’Iman qui avait déjà dénoncé l’excision et autorisé l’avortement en cas de viol. En 2003 il déclarait que les Musulmans est tenu de se plier aux lois du pays dans lequel il vit. Il reprenait en cela les propos du Professeur Mohamed Arkoum qui rappelait lors d’une conférence, les propos du Cheikh Abbas alors Recteur de la Mosquée de Paris : " si certains Maghrébins en France ne respectent pas les prescriptions des lois coraniques, c'est qu'ils les ignorent" 

Pour preuve, les Musulmans lettrés attribuent ce précepte " chez quelque peuple que tu ailles, fais comme eux" au Cheikh Admed Nat Youssef de Timizar qui fut un des chefs de la Confrérie des Rahmania.

 

"respecter l'autre est ne pas l'offenser par des marques ou signes contraires aux habitudes de vie façonnées par leur histoire" 

 

Gerber d'Aurillac, futur Pape de l’an Mille, reçu un enseignement des Arabes et des Juifs de Tolèdes, de Grenade, malheureusement aujourd’hui très peu parlent, écrivent l’Arabe donc ne sont pas capables de lire le Coran par eux-mêmes.

*   Trop peu sont qualifiés pour comprendre et disserter sur l’intérêt que présente l’École de Droit Musulman « Mâlakite », sur le courant de la Salafiyya réformateur et libéral qui tentent de faire rattraper le retard culturel sur l’Occident.

*   Beaucoup ont entendu et défendent les thèses du théoricien Hanbalite Ibn Taïmiyya (mort en 1328) sans le connaître tout en épousant sa philosophie induite reprise par le « F.I.S. », les « Frères Musulmans » et les partis nationalistes arabes

*   Combien ont réfléchi aux thèses du Maghrébin Ibn Khaldûn (1332 - 1406) qui privilégia l’analyse sociologique et historique sur le dogmatisme islamique ?

 

Mais voilà……

La conférence de Monsieur Robert Badinter, ancien ministre et membre du Parti Socialiste ne fut pas donnée rue Cadet - Siège du GODF -, ni au sein de la Grande Loge Nationale de France, mais bien dans une Obédience qui recommande dans ses Travaux que la Religion et la Politique ne soient pas évoquées : La Grande Loge de France.

 

La position du Parti Socialiste Français, face à l’intégriste islamiste, est plus radicale que celle de l’Iman Mohammed Sayyed Tantaoui à  la plus grande Mosquée du monde Musulman !

 

Cette conférence qui s’élève contre les pays dont l’islamiste radical est la loi ne peut convenir à la ligne affichée au GODF qui est et reste le relais du bien pensé du mitterrandisme orthodoxe.

 

Si, encore aujourd’hui, la loi reconnaît l’égalité entre nos compagnes et nous-mêmes. Nous sommes habitués à vivre avec une culture égalitaire entre la femme et l’homme. Qu’en pense celui dont la culture est de tradition agnative, écrivais-je dans mes travaux sur l’Acculturation ?

 

La position affichée du Parti Socialiste vis-à-vis de la femme est quelque peu incohérente. A l’Assemblée, il  ne fait rien pour les femmes musulmanes à propos du port du voile alors qu’il s’est battu pour elles depuis le Front Populaire, et revendique qu’il soit dirigé par une femme, Madame Aubry.

 

Il faut le reconnaître, il y a un discours affiché et des actions occultes, pas toujours en cohérence avec le discours. Chacun se souvient de la « gauche caviar et du sang contaminé » et ce depuis que Monsieur Mitterrand est arrivé au pouvoir en 1981. Nous ne sommes plus au temps du Front Populaire, non plus sous le Front National, mais bien sous une alliance d’intérêt bien orchestrée…..Il faut soit conquérir le pouvoir ou le conserver à tout prix et ce avec le relais des sympathisants du GODF.

 

Je crois que le Maçon ne doit pas faire de politique et encore moins servir de relais à la politique, comme cela semble être le cas dans certaines Loges de la Régions ACA et dans les Alpes Maritimes, comme je l’ai constaté à Lumière d’Ecosse ou à Tradition Ecossaise. N’étant pas d’accord avec ce qui était présenté, j’ai préféré démissionner que « manger mon chapeau ». D'ailleurs, le Conseiller de l'Ordre de la Région ACA a préféré m'excommunier en ne me reconnaissant plus comme Maçon dans son courriel du 20 décembre 2010.

 

Il est nécessaire que le Frère – ou la Sœur – revienne à la source. Le Franc-Maçon est un homme qui veut réveiller la « lumière ». Face au misonéisme de certaine coutume affichée de certains pays à l’islamisme radical face à l’Occident, la Franc maçonnerie doit se donner pour objet premier de changer l’homme, d’abord l’homme. Lui apprendre le discernement, les valeurs. C’est pourquoi elle invoque la Fraternité qui vient d’un élan du cœur et non une solidarité qui évoque une contrainte.

N’oublions pas que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits – sans droit, point de liberté – sont les seules causes des malheurs publics. Faut-il souligner que l’article 29 de la Déclaration de 1948 mentionne ces devoirs : « L’individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seul le libre et plein développement de sa personnalité est possible… »

 

Je cite "la déclaration des devoirs de l'homme et du citoyen" de Boissy d'Anglas voté par la Convention dans sa séance du 23 Germinal An III : 

 

·   Celui qui parle aux citoyens de leurs vertus sans les avertir de leurs erreurs ou de leurs droits sans leur rappeler leurs devoirs, est ou un flatteur qui les trompe, ou un fripon qui les pille, ou un ambitieux qui cherche à les asservir. Le véritable ami du Peuple est celui qui lui adresse courageusement des vérités dures : c’est celui que le peuple doit chérir, honorer et préférer dans les élections……

·         ………

·    Dans toutes les circonstances ou l’ordre social, la liberté et la tranquillité publique, la sûreté des personnes ou des propriétés seront mis en péril par des révoltes ou des attroupements séditieux, le corps législatif doit ordonner l’emploi de la force……

·         …..

·    En ce qui concerne les secours de la République, ils ne peuvent être accordés qu’aux vrais indigents, laborieux, tempérants, économes et probes. Ceux qui cherchent à persuader le peuple que les citoyens doivent être nourris aux dépens de la République sont des ennemis de la vertu, du travail et de la patrie.

 

Opinion de Monsieur l'Abbé Grégoire, député de Nancy à l'Assemblée nationale, séance du 12 aout 1789 :

 

·    En général, l’homme est plus porté à user de ses droits qu’à remplir ses devoirs. Dans le premier cas, il suffit de céder au courant, et dans le second il faut péniblement remonter le courant….

 

Aujourd’hui, lorsque l’on demande à un Franc-maçon du GODF la signification des termes socialisme, humanisme, et que signifie pour lui le mitterrandisme, il vous répondra que ces termes sont synonymes, ont la même valeur, qu’ils sont interchangeables. Même si le mitterrandisme vieillit, il vous répondra qu’il ne peut voter que pour Ségolène Royal ou Martine Aubry.

 

C’est une erreur monumentale.

·     Le socialisme est la mutualisation entre tous des avoirs et des dépenses des membres d’une même société. C’est la répartition de l’impôt collecté et redistribué d’un Etat. Elle a pour désavantage de pousser aux vices ceux qui veulent peu (et non peuvent) donner mais recevoir beaucoup.

 

  ·  L'humanisme désigne tout mouvement de pensée idéaliste et optimiste qui place l'homme au-dessu de tout -  au dessus des Partis ou Cercles philosophiques ou Religions - qui a pour objectif son épanouissement et qui a confiance dans sa capacité à évoluer de manière positive. L'homme doit se protéger de tout asservissement et de tout ce qui fait obstacle au développement de l'esprit. C’est aussi de trouver ce qui est le mieux, compte tenu des impératifs économiques, du moment, pouvant permettre à l’individu de réaliser ses compétences et talents dans tous les domaines de la créativité pour le bienfait de son pays, de la société, de son entourage.

  •  Le Mitterrandisme : Francois  Mitterand n'a eu de cesse de combattre vigoureusement les textes de la Cinquième République avant son élection pour ensuite ne plus toucher afin d'en jouir pleinement. Le Bilan du mitterrandisme peut être résumé ainsi : les salariés, d'un côté la semaine de 39 heures au lieu de 40, la cinquième semaine de congés payés et la retraite à 60 ans. Mais de l'autre, les prélèvements augmentent et les salaires ne sont plus indexés sur les prix. Dans son dossier consacré au bilan des années Mitterrand, paru en mai 1994, «Le Monde» constate «une orientation qui a vu le partage de la valeur ajoutée s'opérer peu à peu au détriment des salariés et au profit des entreprises». En d'autres termes, la société française est devenue plus inégalitaire, plus intolérante, plus égoïste. Et surtout, le chômage explose. Alors que le candidat de la gauche répétait sur ses affiches électorales : "Quand le premier emploi des jeunes, c'est le chômage, moi François Mitterrand, je dis que ce n'est pas juste". Monsieur Mitterrand est élu le 10 mai 1981, il y a 1 million 500 000 demandeurs d’emploi inscrit à l’ANPE, le cap des 2 millions de sans-emploi est franchi dès la fin de 1981. Celui des 3 millions, dès le début de 1983. Il perdure ainsi depuis.

     

 

J’ai suffisamment donné d’exemples, pris sur le web et donc vérifiables, pour permettre à chacun de se faire une opinion. Quoi qu’il en soit, on agite le drapeau de l’altruisme pour cacher ses petites misères que seul le Peuple de gauche et populaire subit, c'est à dire les populations les plus démunies.

 

Comment se fait-il que le Frère du GODF ne puisse pas voir ces nuances ? De la même façon que si l’on demande à un quidam comment il voit la terre, il vous répond que c’est une petite planète « bleue », vue de là-haut. Pour comprendre ce phénomène, il faut se tourner vers les scientifiques. Le physicien suisse Eugène Guye a énoncé une des lois les plus importante s’appliquant tant au domaine de la phénoménologie matérielle que psychologique :l'échelle d'observation crée le phénomène. Par exemple disposons, dans une coupelle des billes blanches et noires, à une certaine hauteur, celles-ci apparaitront comme une tache grise. C’est ainsi que l’Univers nous apparaît matériel ou spirituel selon l’échelle d’observation que nous utilisons.  Notre conduite dans la vie, notre caractère, nos opérations intellectuelles sont régies tout comme de simples sensations par le même mécanisme. Heisenberg exprime l’importance de l’interaction et les interférences existant entre tous processus d’observation quotidienne.

 

  • Louis Peyé

  • Un libre penseur et Frère en Initiation pour beaucoup 

     

  • et non de mes Frères de L'Orient de Cannes.
  • Aout 2010

  •  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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